On parle Disco et French Touch avec
CONTRECOEUR
Productrice et DJ Normande (FR) Membre du label AOC RECORDS
Productrice et DJ Normande (FR) Membre du label AOC RECORDS
CONTRECOEUR
l'enfant terrible du label AOC RECORDS répond à nos questions !
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Salut c’est Contrecoeur, un pur produit Normand là pour vous faire danser sur fond de Disco et de French Touch.
Comment t'es venue cette passion pour la musique ?
Elle est venue très jeune ! J’ai commencé la pratique du piano vers mes 4 ans et celle de la guitare plus tard à l’adolescence. D’aussi loin que je me souvienne, j’étais toujours fourrée dans la chambre de mon grand frère pour écouter ses disques d’électro, de Hip-Hop et de Jazz. Ces petites expéditions secrètes n’ont fait qu’alimenter ma passion !
En début d’année tu sors un EP « Enfant Terrible » sur le label « AOC RECORDS». Nous avons adoré « Jazzy Tommy ». D’où te viens cet univers d’enfant terrible ?
Merci pour Jazzy Tommy !
Je pense que j’ai toujours été un enfant terrible (dans la mesure du raisonnable). Surtout j’aime cette idée que les artistes sont tous des grands enfants, on passe notre temps à s’amuser, à créer quelque chose, à tomber et à se relever ! Le processus créatif c’est un vrai chemin initiatique d’enfant terrible. Il faut garder cette candeur car pour moi c’est grâce à elle qu’on arrive à créer des choses sincères qui racontent de belles histoires.
Quelles ont été tes influences pour la réalisation de cet EP ?
Enfant terrible a été influencé par un univers à la croisée du Disco, du Jazz et de la House. Je me suis beaucoup inspirée du travail de Bellaire et de Georges, qui m’ont tous deux beaucoup aidé à la conception de ce premier EP. Une super équipe d’enfants Terribles.
Comment imagines-tu l’évolution du DISCO pour les prochaines années ?
Le Disco a connu son apogée dans les années 70 et 80. Mais la musique est cyclique. J’appréhende l’évolution du Disco de manière très positive. C’est un fait indiscutable : le disco revient en force dans le paysage musical contemporain. Et quand on est DJ et producteur de House, c’est une nouvelle qui fait plaisir ! Vive le revival disco !
En tant que DJ, on continue de sampler et de jouer beaucoup de disco (Bellaire, Folamour, Tatie Dee), ce qui contribue à faire perdurer cette culture et à la faire découvrir à un nouveau public. On remarque d’ailleurs une demande croissante des gens pour des soirées Disco sur Paris !
Aussi, on ne peut pas nier le fait que la culture du disco a eu un impact sociétal considérable et qu’elle continue d’impacter nos sociétés actuelles. En tant que subculture, elle a permis à de nombreux individus de s'exprimer librement et de défier les normes sociétales. Les clubs de disco dans les années 70, comme Studio 54 à New York, étaient des lieux de rassemblement pour des communautés marginalisées, notamment la communauté LGBTQ+, les Afro-Américains et les Latinos. Ce sont ces espaces qui ont permis une plus grande libération personnelle et une célébration de la diversité. La réappropriation de la culture disco par les jeunes générations résonne comme un écho à ces idéaux de libération et de célébration de la diversité !
C’est pour cela que le revival disco ne peut être réduit à une simple mode passagère. Il s'agit d'un retour à une époque marquée par une libération collective, un exutoire joyeux où la musique et la danse étaient les moyens d'affirmer son individualité tout en célébrant les autres ! Cette résurgence est significative car notre génération évolue encore dans un contexte où la quête de liberté, d’inclusion et de célébration de la diversité est au coeur de l’actualité.
En temps que DJ tu es plutôt festival ou club ?
C’est un choix cornélien ahah. Il y a égalité entre les deux !
Le Club c’est quelque chose d’extrêmement intime la plupart du temps : les gens sont collés entre eux, il fait très chaud et ça transpire fort. En tant que DJ, on fait finalement partie de la foule, puisque les booths sont souvent au milieu du club ou à hauteur des gens, ce qui facilite l’échange avec la foule. Et c’est pour cette raison que j’adore le club, tu échanges énormément avec ton public et c’est l’essence même du DJ que de prêter attention aux gens qui sont venus s’amuser.
Le festival a un côté détente et famille, on boit une bière au soleil avec ses potes. On peut même ramener ses enfants ! En tant que DJ, on est souvent plus haut que la foule, sur une scène avec des crahs ce qui peut creuser une distance avec son public. J’avais très peur de ne pas pouvoir échanger avec mon public lors de mon premier gros festival. Mais finalement, ta musique et ta gestuelle arrivent à faire tomber cette distance physique ! J’en garde une super expérience.
Quels sont les projets sur lesquels tu travailles en ce moment ?
En ce moment, je travaille sur la sortie de mon prochain single, qui sera un hommage à la French Touch ! Stay tuned !
As-tu un mot à tous les enfants terribles qui te suivent et un mot pour FRENCH CLUB ?
J’aimerais remercier du fond du coeur les enfants terribles qui suivent mon projet ! Sans public, on n'est pas grand-chose en tant qu'artiste puisqu’on a personne avec qui échanger. Alors merci beaucoup, et hâte de vous retrouver en club et en festival ! Et merci surtout à French Club pour l'invitation !!